La force de Sons of Anarchy réside principalement dans le portrait de chacun de ses anti-héros symboles d’une Amérique révolue. Chacun a une histoire qu’il traîne derrière lui et qui l’influence dans ses choix quotidiens malgré la fraternité qui unie la bande et qui pourrait faire croire à une pensée collective. L’exemple le plus parlant est celui de Jax (alias Charlie Hunnam que l’on a pu apercevoir dans Hooligans et Les Fils de l'Homme), qui découvre que son père avait une toute autre vision d’avenir pour le club. Choix cornélien que celui de choisir entre trahir ses frères d’armes et reprendre le flambeau pour honorer la mémoire de son père.
Le reste du casting est à la hauteur de nos attentes avec un Ron Perlman (Hellboy, La Cité des Enfants Perdus) en forme olympique et une Katey Sagal (Touche Pas à Mes Filles, Lost) impressionnante dans ces rôles de mère, d’épouse et de membre de gang aussi sulfureuse que dangereuse.
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