Lors de sa mort en 1821, à Sainte Hélène, Napoléon emporta dans sa tombe bien des secrets. Durant ses années de conquête, il avait en effet mis la main sur de nombreuses richesses. C'est à la quête de ce trésor que s'attelle un escroc international, et c'est à la poursuite de ce dernier que se lance Cotton Malone.
Pour quelles raisons Napoléon a-t-il, peu de temps avant sa mort, demandé à son fidèle serviteur Saint Denis de remettre à son fils un ouvrage consacré aux Rois Mérovingiens, et qu'en est-il de ces mystérieux documents que se sont disputés dans le plus grand secret l'Empereur et son ancien complice devenu ennemi juré, le comte Pozzo di Borgo?
L'accroche du livre est intéressante, mais, hélas, la véritable chasse au trésor de Napoléon ne prend qu'une place réduite dans ce roman. D'ailleurs, l'histoire commence avec la découverte d'un autre trésor, en Corse, celui de Rommel.
Non, ce n'est pas le trésor de Napoléon qui tient en haleine le lecteur tout au long de ce livre, mais le monde cruel et impitoyable de la finance. Deux citations de la préface illustrent ce thème:
"L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain." Napoléon Bonaparte
"Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me passerai de ceux qui font les lois." Mayer Amschel Rothschild
Beaucoup d'action dans ce roman, des lieux décrits avec une précision chirurgicale, des personnages attachants. Le style très morcelé ne permet pas d'entrer tout de suite dans le rythme, mais cet écueil se résorbe dès le premier tiers du livre.
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