mardi 14 février 2012

Présentation de l'éditeur:

Bernard Squarcini n'a pas usurpé son surnom. "Le Squale" chasse depuis trente ans dans le milieu du renseignement, son élément. L'un après l'autre il a écarté tous ses rivaux. Il dirige aujourd'hui le plus puissant service de contre-espionnage que la France ait jamais connu: la Direction Centrale du Renseignement Intérieur. La DCRI est l'oeuvre de Nicolas Sarkozy qui l'a créée le 28 juin 2008 et l'a confiée naturellement à celui qui nage dans son sillage depuis 2002. Bernard Squarcini était censé en finir avec la police politique qu'incarnaient les célèbres RG, soupçonnés de verser dans les secrets d'alcôve et les barbouzeries en tout genre. Officiellement, le "FBI à la française" devait se concentrer sur la seule défense de l'intérêt général. C'est tout le contraire. Jamais un service de renseignement n'aura été autant instrumentalisé au profit d'un seul homme.

Le passager

Mathias Freire, patron du service de psychiatrie aux urgences de Bordeaux. Ou Victor Janusz, SDF à Marseille. Ou Narcisse, peintre fou obnubilé par Courbet, qui croque sans cesse son autoportrait. Ou Arnaud Champlain, faussaire et séducteur. Ou François Kubiela, spécialiste de la gémellité... Tous ne font qu'un, identités imbriquées, fugues psychiques, voyageur sans bagage.
L'homme est-il coupable, dans l'une de ses vies, de crimes sanglants rappelant les grands mythes grecs du Minotaure, d'Icare ou d'Ouranos? Au fil des jours, le héros se débat pour découvrir la vérité, en échappant à la police et à de mystérieux tueurs, et pour retrouver sa mémoire. Sa seule alliée, la jeune, ambitieuse et torturée capitaine de police Anaïs Chatelet, qui elle aussi fuit le souvenir et la présence d'un père tortionnaire lors des années noires du Chili.

L'amnésie d'identité ou syndrome du voyageur sans bagages appartient aux amnésies rétrogrades. C'est la mémoire des faits avant l'affection qui est atteinte (amnésie rétrograde) tandis que la mémoire antérograde (depuis l'affection) est respectée. Le sujet a la capacité de constituer de nouveaux souvenirs, l'encodage et le stockage des informations semblent indemnes. En revanche, il est incapable d'accéder au catalogue des images élaborées avant l'affection. Il s'agit avant tout d'une pathologie de la restitution et non du stockage des informations. Comme si le module centralisant, vérifiant et organisant les informations était déconnecté des autres structures cérébrales.

dimanche 12 février 2012

Los Pajaros Perdidos



Après Teatro d'amore et Via Crucis, Christina Pluhar revient avec The South American Project sur les rythmes endiablés de musiques latino-américaines. Les voix envoûtantes de Philippe Jaroussky, Lucilla Galeazzi, Vincenzo Capezzuto, Raquel Andueza et Luciana Mancini explorent les plus beaux chants traditionnels et baroques du Paraguay, du Chili, du Venezuela et de l'Argentine, sur fond de luth, psaltérion, guitare et harpes baroques, cuatro, charango et maracas, associés ici pour nous livrer des couleurs inédites.

Cette surprenante envolée de l'Arpeggiata de Christina Pluhar vers le Nouveau Monde rassemble à la fois des saltimbanques et de la musique savante, une cour des miracles en quelque sorte, où chanteurs et musiciens se rencontrent au confluent des sources musicales qui ont irrigué l'Amérique du Sud.