dimanche 27 janvier 2013

Alfred Grandidier


Alfred Grandidier est un naturaliste et un explorateur français (1836-1921). D'une famille de Lorraine très fortunée, il part avec son frère, Ernest  (1833-1912), pour un voyage autour du monde. Ils sont conduits par l'astronome et physicien Pierre Jules César Janssen (1824-1907), mais celui-ci, malade, doit rentrer en France au bout de six mois.
Ils visitent l'Amérique du Sud en 1858 et en 1859 et notamment les Andes, le Pérou, le Chili, la Bolivie, l'Argentine et le Brésil. Ils rassemblent durant ce voyage d'importantes collections qui sont analysées, en 1860, par Ernest.
C'est alors que les deux frères se séparent. Ernest  part en Chine et constitue de vastes collections qui sont aujourd'hui au Louvre et au musée Guimet. Alfred part pour le sud de l’Inde, où il veut s’initier au bouddhisme, qu'il atteint à la fin de 1862 et où il reste jusqu’à fin juillet 1863.
Fatigué par son voyage en Inde et par une attaque de paludisme, il part à Zanzibar puis à l'île de la Réunion pour se reposer. En 1865, il découvre presque par hasard Madagascar, qu'il visite avec Auguste Lantz. Il se consacre dès lors à l'étude de l'île et y fait de fréquents séjours avec le soutien du Muséum national d'histoire naturelle de Paris et de la Société de géographie. Il revient définitivement en France en 1870.
Il fait paraître de nombreux articles tant sur la géologie que sur la zoologie, ainsi que sur les peuples autochtones malgaches. Il réalise notamment un vaste projet de 30 volumes sur Madagascar. La fin de sa parution, posthume, sera assurée par son fils Guillaume Grandidier (1873-1957).
Les travaux d'Alfred Grandidier participent activement à attirer l'attention du gouvernement français sur cette île qu'il allait annexer à la fin des années 1890. Il conseille de nombreux explorateurs de l’île comme Louis Catat (1859-1933), Henri Douliot (1859-1892), Émile Félix Gautier (1864-1940) ou Casimir Maistre (1867-1957). Il assiste également Joseph Gallieni (1849-1916) lors de la conquête de l’île par ce dernier.
Il est élu à l'Académie des sciences en 1885 et est président de la Société de géographie de 1901 à 1905.
En 1956, à Tananarive, dans le jardin botanique et zoologique de Tsimbazaza (propriété de l’Institut de recherche scientifique) est édifié un monument en l’honneur d’Alfred Grandidier. C’est  un sculpteur de grand talent, Charles Barberis, « prix de Madagascar » en 1922, qui le réalise  (c’est lui qui exécute aussi celui du lac Anosy avec l’architecte Perrin - la Victoire ailée, haute de 8m25, qui lui vaudra une médaille d’or au salon de 1935).
La cérémonie d’inauguration de ce monument de Tzimbazaza se déroule le 14 décembre 1956, présidée par le haut-commissaire André Soucadaux et en présence d’une foule de notables français et malgaches, de hautes personnalités scientifiques de la Métropole et de la Colonie.  « L’histoire de Madagascar peut s’enorgueillir de trois grandes figures. Celle de Jean Laborde, le génial artisan. Celle de Rainilaiarivony dont l’œuvre fut politique. Et celle d’Alfred Grandidier. ». Seront évoqués les trois voyages de l’explorateur dans l’île, concrétisés par ses nombreux ouvrages, rapports et autres comptes rendus. Grâce à ces travaux,  « la conception que l’Europe se faisait de Madagascar se trouve bouleversée ».
Le monument de Tsimbazaza a une hauteur totale de 6 m. Le buste en pierre repose sur une colonne d’un mètre de diamètre, entièrement recouverte d’une frise sculptée en bas-relief. De face apparaît la carte de Madagascar. Vers le sommet de la colonne sont gravés en médaillons les traits des races principales de l’île : Merina, Sakalava, Betsileo, Antandroy. Le reste de la colonne est occupé par la figuration des formes caractéristiques de la faune et de la flore malgaches : un maki (« un des éléments les plus singuliers de la faune locale »), un crocodile (« véritable relique des temps passés »), un caméléon (« bête étrange à tout point de vue »), un zébu (« l’animal vénéré et aimé du Malgache »), l’arbre du voyageur ravinala, le vaquois de la forêt de l’Est, le palétuvier de la côte occidentale.

vendredi 25 janvier 2013

Relic


« Haut bassin du Xingu, 17 septembre 1987 - 
J'ai décidé de renvoyer Carlos avec la dernière caisse, moi je vais continuer seul à chercher Crocker. On peut faire confiance à Carlos, et je ne veux pas prendre le risque de perdre cette caisse au cas où il m'arriverait quelque chose. Tu remarqueras qu'elle contient une crécelle de chaman et divers autres objets rituels qui semblent uniques. Mais la figurine qui les accompagne et que nous avons trouvée dans une hutte vide constitue la preuve que je cherchais. Observe ces greffes de taille exagérée, ce côté reptilien, cette allure de bipède. Les Kothogas existent bel et bien, et la légende du Mbwun n'est pas une simple vue de l'esprit. Toutes les notes que j'ai prises sur les lieux sont dans le carnet qui contient aussi un récit complet des circonstances dans lesquelles l'équipe s'est séparée ; mais tu l'auras déjà appris quand ces lignes te parviendront. »

Une équipe d'archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne. Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d'histoire naturelle de New York, et oubliées dans un sous-sol.
Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu'inexplicables. Le criminel : un homme ou une entité inconnue ?
Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d'une force et d'une férocité inouïes. On parle même d'un monstre. De quoi éveiller la curiosité d'Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels.

La Sirène


Un homme a mystérieusement disparu à Fjällbacka. Toutes les recherches lancées au commissariat de Tanumshede par Patrik Hedström et ses collègues s'avèrent vaines. Impossible de dire s'il est mort, s'il a été enlevé ou s'il s'est volontairement volatilisé.
Trois mois plus tard, son corps est retrouvé figé dans la glace. L'affaire se complique lorsque la police découvre que l'une des proches connaissances de la victime, l'écrivain Christian Thydell, reçoit des lettres de menace depuis plus d'un an. Lui ne les a jamais prises au sérieux, mais son amie Erica, qui l'a aidé à faire ses premiers pas en littérature, soupçonne un danger bien réel. Sans rien dire à Patrik, et bien qu'elle soit enceinte de jumeaux, elle décide de mener l'enquête de son côté. 
A la veille du lancement de La Sirène, le roman qui doit le consacrer, Christian reçoit une nouvelle missive. Quelqu'un le déteste profondément et semble déterminé à mettre ses menaces à exécution.  Mais il n’est pas le seul à recevoir ces mystérieuses lettres. Une terrible vengeance se cache-t-elle derrière tout cela, ou simplement la recherche d’une rédemption pour des actes odieux commis par le passé ?