vendredi 29 octobre 2010






Une très belle citrine ambrée offerte par Morgane pour mon anniversaire. Je lui ai confectionné un collier or et bronze qui lui donne tout son éclat ...

dimanche 24 octobre 2010

Si J.J Abraham ne réussi pas forcément tout ce qu'il entreprend, il faut pourtant lui reconnaître le talent de s'aventurer un peu partout en embrassant des thèmes variés et, finalement, une bonne partie des oeuvres qu'il conçoit ou produit ou réalise étonnent par leur générosité.
Cette série, surfant directement sur le concept de X-Files, reprenant ainsi les fameuses théories de complots et autre indicibles dangers qui planent sur toute la race humaine, nous amène ici en terrain curieusement familier mais avec de nouvelles données.

Pas d'extra-terrestre, de vampire ou de loup garou mais plutôt des intrigues basées sur ce qu'on appelle la science spéculative. reprenant des théories comme la téléportation, le voyage dans le temps, les mutations, armes biotechnologiques, savant fou et ce qui fait le fil rouge de toute la série, les mondes parallèles.

Comme 24h Chrono, on surfe sur l'après 11 septembre et, à l'instar de ce cinéma américain post guerre du Vietnam du début 70, on y décrit des personnage en proie à de multiple tourments et désappointements. L'univers de Fringe est en soit tourmenté et il y rôde pas mal d'individus malfaisants qui, pour des raisons qui nous dépassent, voudraient assujettir le monde à leur désirs. On est en plein univers comics. La série Heroes avait déjà tenté l'expérience mais s'était hélas essoufflée dès la deuxième saison.

Il semble qu'il faille découvrir la saison 2 pour prendre réellement conscience que Fringe à bel et bien supplanté X-Files et se place à son tour comme la série incontournable et culte.


Mademoiselle de la Ferté (1923) est l'histoire d'une amitié ambiguë entre deux rivales, Anne de la Ferté et Galswinthe. Anne aime Jacques de Saint-Selve, mais c'est la jolie Haïtienne Galswinte qui l'épousera au printemps de 1881. La mort de Jacques, un an plus tard, va soudain changer toutes les perspectives. Le hasard - mais est-ce vraiment le hasard? - conduit Mlle de la Ferté à se rapprocher de la jeune veuve venue s'installer dans la maison voisine et à prendre peu à peu sur elle un ascendant décisif. Aux yeux de tous les témoins, Mlle de la Ferté est celle qui soutient Galswinthe, mais un profond désir de vengeance la meut...
La région de Dax, le marais de la Cible d'où monte "un froid de la mort", la propriété de La Pelouse où les deux femmes s'affrontent autour du souvenir de Jacques, servent de cadre à ce beau roman où la tempête se fait entendre à travers les pins, où le brouillard "se traîne par lambeaux, flotte, se déchire, s'agglomère" à l'image des passions secrètes qui l'habitent et le criblent.
Si Mlle de la Ferté dirige insidieusement sa rivale vers la mort, Galswinthe conserve tout de même certains souvenirs capables de "faire grelotter de jalousie son impitoyable partenaire". Et l'apparente victoire de Mlle de la Ferté n'est finalement que l'amère victoire d'une "fille qui, épouse et mère, eût été sans doute le modèle des mères et des épouses", mais que la fatalité a engagée sur une voie différente où Pierre Benoît l'accompagne avec une troublante complicité.

dimanche 17 octobre 2010

Prisonnier des Russes, en Ukraine, le baron Ulrich du Glénic revient chez lui, à Ilsenburg, au château gouverné pendant son absence par sa cousine Alda. Il est accompagné par une ravissante jeune femme, dona Flor Vasquez, qui l'a aidé à quitter le camp de Goroditch.
Tout à l'allégresse de sa liberté reconquise, insoucieux du prix qu'il aura à la payer, amoureux fou de Flor, Ulrich ne s'inquiète de rien, ne voit rien, même pas qu'Alda, qu'il a aimée, arbore ces fleurs blanches et noires dites anémones des sorcières qui sont l'emblème de la Sainte Vehme, la terrible société secrète qui élimine impitoyablement les Allemands qui collaborent avec les vainqueurs.
Nombre des personnages de ce roman connaîtront un destin tragique, y compris le capitaine Camille Hébrard, amoureux à la fois d'Alda et de Flor.

La vie animée et prolixe de Pierre Benoît l'a conduit à écrire un grand nombre de romans d'aventure dans lesquels la femme est toujours au centre des intrigues et impose sa présence envoûtante. Mais que pourrais-je dire de plus que Jean-Louis Curtis sur cet écrivain merveilleux: "Je suis certain que Pierre Benoît va sortir du purgatoire où l'ont condamné des pontifes de la critique désormais sans autorité, sans prestige, et sans pouvoir sur l'opinion. La dictature des cuistres, sous laquelle nous avons tous souffert entre 1945 et 1975 à peu près, est maintenant révolue. Profitez-en pour découvrir ou redécouvrir Pierre Benoît, un des plus merveilleux conteurs du XXè siècle. Envoyez paître les moutons de Panurge qui pourraient vous bêler aux trousses pour vos goûts rétro. Et ne boudez pas votre plaisir: c'est votre plaisir qui aura raison contre eux, et même contre vous."

vendredi 8 octobre 2010

Stonehenge et les cercles de pierre


Le plus célèbre des monuments mégalithiques anglais, Stonehenge, a ses admirateurs inconditionnels, tant pour sa beauté, son ancienneté que pour toutes les questions qu'il pose aux esprits curieux : sa construction, sa finalité, ses rapports avec les mathématiques et l'astronomie.

Symbole des savoirs anciens de l'humanité, Stonehenge est, pour qui l'a vu ou en a seulement entendu parler, une référence culturelle qui nous dépasse et fait partie de notre imaginaire.

Le monument préhistorique de Sronehenge a longtemps été étudié pour ses liens éventuels avec l'astronomie ancienne. Des archéoastronomes ont prétendu que Stonehenge représentait un « ancien observatoire », bien que son utilisation à cette fin soit contestée. Beaucoup pensent également que le site peut avoir eu une valeur astrologique ou spirituelle.

Aujourd'hui, le sentiment commun est que certaines de ces considérations astronomiques ont été surévaluées. Un certain nombre d'indices renforcent l'hypothèse du coucher du soleil au solstice d'hiver comme étant l'événement le plus important pour les fondateurs de Stonehenge.

Dans cette civilisation agricole du Néolithique, l'attente du "retour du soleil", à la fin de la journée la plus courte de l'année, et l'attente de la germination des graines semées à l'automne étaient certainement un événement plus important que le solstice d'été situé à une date où "les jeux sont faits"