lundi 9 août 2010

Dom Cobb est un voleur confirmé, le meilleur dans l'art périlleux de l'extraction (inception), qui consiste à s'approprier les secrets précieux d'une personne, enfouis au plus profond de l'inconscient pendant qu'elle rêve et que l'esprit est le plus vulnérable. Le milieu de l'espionnage industriel convoite Cobb pour ses talents. Dom Cobb devient alors un fugitif recherché sur toute la planète. A cause de cela, il perd son plus grand amour. Une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie antérieure. Au lieu de subtiliser une idée, Cobb et son équipe vont devoir en implanter une dans l'esprit d'une personne. S'ils y parviennent, cela pourra constituer le crime parfait. Cependant aucune stratégie n'a pu préparer l'équipe à un ennemi dangereux, qui semble avoir toujours un coup d'avance. Un ennemi que seul Cobb aurait pu voir venir.

Les nombreuses mises en abyme s'avèrent passionnantes, à l'instar des considérations sur la construction du monde des rêves. Inception plante sans en avoir l'air des germes d'idées dans l'esprit du spectateur, préparant le terrain pour abattre sa dernière carte lors d'un final qui entretient juste ce qu'il faut de doutes pour stimuler l'imagination et engendrer de multiples interprétations. Si les intentions fonctionnent aussi bien, c'est parce que le moteur du récit se situe avant tout sur un plan émotionnel. Au cœur de ce petit jeu de poupées russes entre les rêves se situe la quête de Cobb, antihéros tourmenté par la culpabilité et les regrets et qui se livre malgré lui à une quête intérieure.

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